Samstag, 1. Mai 2010

Traduction: Selon Die Zeit un courant nationaliste s'étend en France

Première partie de l´article publié dans DIE ZEIT du 28 avril, écrit par Gero von Randow:

France
Voilà, c'est fini
Dans une France en crise, le nationalisme s'étend. L´Allemagne sert de bouc émissaire


Rien contre les Chinois. Mais c´est déconcertant d´entendre qu´on vient de la « petite Chine ». Cette expression circule actuellement à Paris et vise l'Allemagne qui serait devenue égoïste, le pays des bas salaires ; résolue à exporter. Le pays où la Chancelière aurait adopté le rôle anti-européen de Margaret Thatcher. La « Mutti » admirée est devenue la détestable « Madame Non ». Berlin mettrait Athènes à genoux et aurait toutefois une part de responsabilité dans le désastre : « Les Allemands ont vendu des armes aux Grecs et maintenant ils critiquent leur politique budgétaire », s´est indigné récemment Jean-Michel Quatrepoint, un journaliste économique renommé.

Quelqu'un´un pourrait-il l´informer occasionnellement que l´industrie allemande n´est pas nationalisée ?

C'est lors d'une conférence remarquable que Quatrepoint s'exprimait. L'invitation avait été lancé par la fondation Res Publica présidée par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre socialiste de l'Intérieur puis ministre de la Défense. Des représentants de gauche et de droite étaient venus ; ils ont applaudi frénétiquement Quatrepoint, lorsqu´il exigea qu'une pression soit exercée sur les Allemands. Par exemple en menaçant l´Allemagne de diviser la zone euro: « Nous mettons en place l'eurofranc et l'euromark. » Il ajoutait d'un ton acerbe que la France ne serait plus un vrai partenaire pour certains Allemands, mais essentiellement une destination touristique et que « cet avis était déjà répandu en 1940 ». Chevènement a terminé la réunion en s'exclamant : « Vive la France! »
...
(la 2ième partie suivra)

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